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Apprenez une langue étrangère

11 Juil 2019

 

Maîtriser une langue autre que votre langue maternelle vous aidera évidemment dans de nombreuses situations, que ce soit pour voyager ou dans votre carrière professionnelle. Par ailleurs, il y a d’autres avantages que votre cerveau pourrait très fortement apprécier.

 

Si vous savez parler deux langues ou plus, votre cerveau pourrait paraître et fonctionner différemment de celui de vos amis monolingues. L’aptitude aux langues est en général déterminée par deux parties actives : parler et écrire ; et deux parties passives : écouter et lire.

Des recherches récentes en neuro-technologie ont donné aux scientifiques un aperçu de la façon dont certains aspects de l’apprentissage d’une langue affectent le cerveau bilingue. Il est bien connu que l’hémisphère gauche du cerveau est plus analytique et prédomine les processus logiques alors que l’hémisphère droit est plus impliqué dans les processus émotionnels et sociaux. Il s’agit cependant d’une affaire de nuances, pas d’une distinction absolue.

Le fait que le langage implique les deux types de fonctions tandis que la latéralisation se développe en grandissant a entraîné l’hypothèse de la « période critique ». Cette hypothèse proposée pour la première fois par les neurologues Penfield et Roberts en 1959 sous-tend qu’il y aurait une période optimale dans la vie pour apprendre une langue. Les enfants apprendraient des langues plus facilement car la plasticité de leur cerveau en développement leur permettrait d’utiliser les deux hémisphères lors de l’apprentissage. Chez les adultes, le langage se restreint à un seul hémisphère, souvent à gauche.

Néanmoins, quel que soit le moment de l’acquisition de nouvelles langues, être multilingue accorde à votre cerveau quelques avantages remarquables. Certains d’entre eux sont même visibles. Par exemple, les multilingues ont une densité plus importante de matière grise. Cette dernière contient la plupart des neurones et synapses du cerveau. L’entraînement accru que reçoit un cerveau bilingue au cours de sa vie peut aussi retarder l’apparition de maladies comme Alzheimer et la démence d’un délai allant jusqu’à cinq ans.

 Cette idée des bienfaits du bilinguisme peut paraitre aujourd’hui intuitive mais avant les années 1960, il était considéré comme un handicap qui ralentissait le développement des enfants en les forçant à dépenser trop d’énergie pour distinguer les langues entre elles.

Une étude récente a montré que l’attention et l’effort requis pour jongler entre les langues engendreraient plus d’activités et renforceraient potentiellement le cortex préfrontal dorsolatéral. Ce dernier est la zone du cerveau qui joue un grand rôle dans les fonctions exécutives, la résolution de problèmes, le passage d’une tâche à une autre et la concentration en parallèle du filtrage des informations non pertinentes.

En conclusion, bien que le bilinguisme ne vous rende pas forcément plus intelligent, il favorise un cerveau plus sain, plus complexe et plus actif. Même si vous n’avez pas eu la chance d’apprendre une seconde langue en tant qu’enfant, il n’est jamais trop tard pour y remédier. Quand il s’agit de nos cerveaux, un petit exercice peut mener loin.

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